Bonne nouvelle : les baux commerciaux ont aussi leur assurance loyer impayé !

loyer impayé

De plus en plus de particuliers et de professionnels investissent dans l’immobilier commercial, car il s’agit là d’une option moins risquée que l’immobilier d’habitation. A l’instar de l’assurance impayé relatif aux baux d’habitation, il existe aujourd’hui une couverture identique pour les baux commerciaux.

Toutefois, même dans le cas d’un bail commercial, le propriétaire peut se retrouver confronté à un mauvais payeur. Il est donc nécessaire d’être couvert pour se protéger au maximum.

Les contrats d’assurance loyer impayé

Particuliers, SCI, Administrateurs de biens,etc. tous peuvent souscrire à une assurance de loyers impayés afin de se protéger du risque d’impayé de leur locataire, même dans le cadre d’un bail commercial.

Il existe toutefois plusieurs types de contrat, et il est donc important de vérifier les garanties avant de signer.

Ainsi, certains contrats peuvent uniquement couvrir les frais liés à la procédure de recouvrement, tandis que d’autres indemniseront sur les sommes impayées ; de plus, cette assurance peut inclure également les détériorations immobilières qui sont du fait du locataire.

Le montant de cotisation va donc dépendre du niveau de garantie choisi, mais aussi des conditions : le montant de la franchise, le montant maximum du loyer, la durée d’indemnisation, etc.

Certains contrats peuvent également inclure la garantie protection juridique, ou la proposer en option. Cette dernière est importante puisqu’elle permet également la prise en charge des litiges avec les prestataires, copropriétaires, fournisseurs, etc.

Choisir son assurance loyer impayé

Pour choisir l’assurance loyer impayé qui correspond le plus à ses besoins, il faudra prendre en compte plusieurs critères.

Tout d’abord, le niveau de couverture : être couvert uniquement pour les frais juridiques, ou aussi être indemnisé pour les loyers non versés par le locataire.

Ensuite, il convient de regarder le niveau de prise en charge.

En effet, la plupart des compagnies imposent une franchise qui peut être inscrite en EUR ou en pourcentage.

De même, certains contrats imposent un délai de carence, pouvant aller de deux mois à beaucoup plus ; chez la majorité des assureurs ce délai est de 3 mois d’impayés.

Quoi qu’il en soit, il convient d’étudier les différentes offres afin de trouver la plus adaptée à son profil.

Côté tarifs, les cotisations sont déductibles des revenus fonciers.

En résumé, pourquoi il est – hautement – recommandé de souscrire à une GLI pour locaux commerciaux :

  • Protection contre les loyers impayés : La GLI peut protéger contre les locataires commerciaux qui ne paient pas leur loyer. Si cela se produit, l’assurance peut rembourser une partie ou la totalité du loyer impayé, évitant ainsi des difficultés financières ;
  • Couverture des dommages matériels : Les locataires commerciaux peuvent causer des dommages matériels importants à une propriété. La GLI peut couvrir les frais de réparation ou de remise en état liés à ces dommages, ce qui évite au bailleur de supporter ces coûts ;
  • Assurance juridique : En cas de litiges avec un locataire commercial, une GLI peut offrir une assistance juridique. Cela peut inclure des conseils juridiques et la prise en charge des frais de procédure en cas de poursuites judiciaires ;
  • Protection en cas de cessation d’activité : Si un locataire commercial cesse son activité avant la fin du bail, cela peut entraîner une perte de revenus pour le propriétaire. La GLI peut compenser cette perte en remboursant une partie du loyer ou en l’aidant à trouver un nouveau locataire ;
  • Sécurité financière : Souscrire à une GLI pour locaux commerciaux offre une certaine tranquillité d’esprit en protégeant des risques financiers associés à la location de son bien. Cela peut aider à faire face à des situations inattendues et à minimiser les pertes potentielles.

Quoi qu’il en soit, prenez le temps d’étudier les différentes offres afin de trouver la plus adaptée à son profil. Côté tarifs, sachez que les cotisations sont déductibles des revenus fonciers.

Précision : Les informations contenues dans cet article n’engagent que le rédacteur et ne sauraient se substituer à un conseil financier spécifique. Elles ne sont valables qu’à la date de leur rédaction uniquement.

Jeremy ESSERYK
Conseiller en Investissements Financiers
Courtier en assurances et en prêts bancaires en Europe
office@kne-ltd.com

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