Crédit immobilier : une nouvelle barre de taux symbolique franchie début juillet

Crédit immobilier

Les taux de crédit moyens ont une nouvelle fois augmenté en juillet pour s’établir à environ 1,70 % sur 20 ans. De plus en plus de banques proposent désormais des taux supérieurs à 2 %.

La remontée des taux se poursuit inexorablement
D’après les derniers baromètres des courtiers, les taux moyens proposés par les banques en juillet s’élèvent à environ 1.70 % sur 20 ans, soit une augmentation de 0.15 points sur un mois.

Conséquence de cette nouvelle hausse : de plus en plus de banques pratiquent des taux supérieurs à 2 % sur 20 ans.

Une barre symbolique, qui semblait inatteignable il y a encore quelques mois.La moitié des établissements bancaires pratiquent désormais des taux supérieurs à 2 % pour les revenus les plus bas.

Et la situation ne devrait pas s’améliorer dans les prochaines semaines. La période estivale étant toujours propice aux hausses de taux. Avec le départ en vacances de 50 % des effectifs, les banques souhaitent ralentir l’entrée de nouveaux dossiers afin de les traiter dans les meilleures conditions.

De plus, la BCE a annoncé au début du mois de juin qu’elle allait remonter ses taux directeurs courant juillet.

Une décision qui pourrait contraindre les banques à augmenter encore un peu plus leurs taux dans les prochaines semaines.

Les primo-accédants favorisés
Si la situation se complique pour les emprunteurs, il existe tout de même quelques signes encourageants.

Tout d’abord, les taux d’intérêts des emprunts de l’État français, (OAT 10 ans), ont connu une légère baisse ces derniers jours pour s’établir à moins de 2 %. Si la tendance se confirme, les banques pourraient retrouver une situation plus saine et ainsi augmenter leurs marges de manœuvre.

La hausse relative du taux d’usure, (taux maximum légal que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer), qui s’établit depuis le 1er juillet à 2.57 % sur 20 ans, pourrait également limiter la hausse des taux de crédit dans les prochaines semaines.

Dans ce contexte compliqué, les primo accédants, profils particulièrement recherchés par les banques, pourraient tirer leur épingle du jeu.

Les banques restent volontaires et souhaitent continuer à gagner de nouveaux clients.

Les primo-accédants qui possèdent un bon dossier sont favorisés, car les banques sont prêtes à faire des efforts pour les séduire ; ainsi, des décotes sur les taux de crédit sont toujours possibles pour ce genre de profils.

Précision : Les informations contenues dans cet article n’engagent que le rédacteur et ne sauraient se substituer à un conseil financier spécifique. Elles ne sont valables qu’à la date de leur rédaction uniquement.

Jeremy ESSERYK
Conseiller en Investissements Financiers
Courtier en assurances et en prêts bancaires en Europe
office@kne-ltd.com

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