Les SCPI demeurent les bons élèves en matière de publication des indicateurs clefs sur les risques et la performance financière, mais toutes n’ont pas adopté les nouveaux indicateurs instaurés par l’ASPIM en 2022…
L’ASPIM – Association française des Sociétés de Placement IMmobilier – est une association à but non lucratif réunissant les acteurs de la gestion de fonds immobiliers non-côtés, ayant pour rôle de promouvoir l’investissement immobilier en élargissant la visibilité du secteur, de son rôle dans l’économie et de sa place dans l’environnement Immobilier.
37 sociétés de gestion d’actifs immobiliers ont été examiné
L’étude a été réalisée à partir d’un panel de 37 sociétés de gestion, sur la base de leur communication financière publiée en 2022.
Entrent donc dans le périmètre les 60 premières SCPI de rendement en taille de capitalisation, ainsi que les 22 OPCI ayant publié un rapport annuel en 2022 et les 22 SC représentant plus de 90% de la capitalisation totale des SC, ainsi que la qualité de l’information fournie pour les expliciter.
Dans la partie de l’étude consacrée à ces indicateurs financiers, ont été scrutées les références au taux d’occupation du patrimoine ou au niveau d’endettement, mais aussi celles relatives aux taux de rendement des acquisitions ou des actifs déjà en portefeuille.
Seules 60% des SCPI indiquent leur RGI
Ont également été analysés les indicateurs de performance, tels que le TD – Taux de Distribution -, remplaçant du défunt TDVM des SCPI, ou leur nouvel indicateur de Rendement Global Immobilier, qui semble avoir, à la différence du TD, du mal à s’imposer.
L’étude constate en effet que 100 % des SCPI de rendement communiquent sur le Taux de Distribution dans leur rapport annuel 2021 ; 95 % en donnent même la décomposition, entre revenus récurrents (loyers) et non récurrents (plus-values, report à nouveau…),comme le demande l’ASPIM.
Elles n’étaient en revanche que 60 % à indiquer leur RGI – Rendement Global Immobilier – dans leur dernier rapport annuel… Sur les autres sujets, les SCPI sont en revanche généralement meilleurs élèves que les OPCI ou les SCI.
Les SCPI globalement plus transparentes que les OPCI et les SCI
Ainsi, 100 % des SCPI affichent le Taux d’Occupation Financier (TOF) dans leur communication financière, conformément aux nouvelles recommandations de l’ASPIM dans ce domaine, contre seulement 50 % des OPCI, et 55 % des SCI.
Les SCPI communiquent aussi souvent sur le taux d’occupation physique (53 %), tandis que la publication de cet indice est quasi-inexistant pour les SCI (14 %).
Concernant l’affichage d’au moins un indicateur synthétique sur le niveau d’endettement financier, SCPI (100 %) et OPCI (100 %) font jeu égal, tandis que les SCI (27 %) sont clairement à la traîne.
Quant au taux de rendement des immeubles en portefeuille, seuls les OPCI, mais très marginalement (9 %), les précisent, contre 0% des SCPI et des SCI.
Enfin, les SCPI sont plus transparentes dans l’information sur les taux de rendement des acquisitions, sur une période donnée ; 42% les indiquent, contre seulement 5 % des OPCI et SCI.
Tous les FIA immobiliers grand public sont en revanche lisibles en termes d’allocations.