Sans trop de surprises, le coût des assurances en matière de santé devrait augmenter. D’où l’importance de comparer les mutuelles, au minimum.
À l’instar des cotisations pour la voiture et l’habitation, il y a fort à parier que le coût des complémentaires santé va croître en 2023.
Pour la période 2021-2022, ce sont les personnes âgées et les couples avec deux enfants qui ont dû principalement cotiser davantage pour leur mutuelle santé.
Une nouvelle taxation sur les mutuelles santé
Il convient de rappeler que courant novembre 2022, le Sénat a voté le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour l’année à venir ; parmi les mesures adoptées, celle d’une nouvelle taxation sur les mutuelles santé.
Cette nouvelle taxation sera à la charge des organismes complémentaires, et son taux sur les cotisations collectées sur les contrats santé atteindra 0,80 %, soit 300 millions d’euros par an.
Pour quelle raison les organismes en question ne répercuteraient-ils pas cette hausse sur les prix de leurs contrats, de façon plus ou moins importante ?
Le rôle du Covid
Autre raison faisant pencher la balance du côté d’une hausse prochaine ? La pression induite par la crise sanitaire liée au Covid sur le système de santé.
Entre hospitalisations, tests de dépistage, campagnes successives de vaccinations et en corollaire des rendez-vous médicaux rattrapés, les compagnies d’assurance n’hésitent pas à rappeler que le coût des dépenses liées à la Santé est en hausse de 7.90 % depuis 2021.
Enfin, la réforme du 100 % Santé aurait coûté 2.5 milliards d’euros aux mutuelles.
Complémentaires santé : Que faire ?
Voici les réflexes à adopter en cette période de hausse :
- Comparer les tarifs, pour déterminer qui redistribue le plus, et qui ne présente pas des frais de gestion trop élevés ;
- Il faut aussi évaluer ses besoins. En effet avec l’âge, ceux-ci vont en augmentant, les tarifs des mutuelles en faisant de même ; c’est là que le taux de redistribution devient essentiel.
Depuis la loi Hamon, changer de contrat est plus aisé. En effet depuis 2015, elle permet aux souscripteurs d’un contrat d’assurance de le résilier librement au bout d’un an d’engagement. Et cela vaut pour tout type d’assurance, y compris automobile.