Le vieillissement de la population est un fait inéluctable. Ce phénomène comporte son lot de soucis : la dépendance des personnes âgées et plus particulièrement son financement.
Faut-il comprendre que “vieillir chez soi” est le business de demain ?
73 % des seniors sont propriétaires de leur bien et 71 % d’entre eux ont des fins de mois difficiles.
Quand on sait que leur patrimoine représente 3,500 milliards d’euros mais que leur retraite moyenne est de 1,300 euros pour les hommes et 900 euros pour les femmes, il est dommage de ne pas institutionnaliser l’exploitation d’un tel actif immobilier.
Aujourd’hui, la ruée vers l’or gris ne profite qu’à quelques-uns
Voici quelques chiffres qui donnent le vertige : 9.30 % de la population est âgée de 75 ans ou plus. En 2030, il y aura 20 millions de personnes de plus de 60 ans, soit 3 millions de plus qu’en 2019. Une chose est sûre : cette courbe ne risque pas de s’inverser, d’autant plus que l’espérance de vie moyenne tend à s’allonger.
Autre chiffre intéressant : 85 % des personnes veulent vieillir chez elles.
Les entreprises d’aide à domicile l’ont bien compris et sont les premières à bénéficier de cet or gris. En 2019, ce secteur a généré 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 500,000 emplois.
La maison de retraite ou l’EHPAD ne sont pas les seules solutions
On ne devient pas vieux du jour au lendemain.
Il y a des étapes intermédiaires entre la retraite et la fin de vie, qui nécessite une médication à temps plein.
Vieillir fait peur parce qu’on a l’impression qu’il n’existe que deux solutions lorsque des difficultés apparaissent : l’EHPAD ou les maisons de retraite. Or, il est possible de faire autrement à condition de remettre au goût du jour un outil qui a encore mauvaise presse.
Par ailleurs, les villes moyennes vont faire face à un vieillissement démographique rapide et certaines collectivités vont tout faire pour faciliter la vie de leur électorat !
Le mouvement est déjà lancé puisque certaines communes s’attèlent à réhabiliter et à redynamiser les centres villes notamment avec le dispositif Denormandie.
Nul doute que les lieux publics et les logements construits demain seront inclusifs et donc pensés pour nos aînés.
Mais les pouvoirs publics ne pourront pas tout faire. Les gens qui sont déjà propriétaires d’un bien, et qui voudront y rester, devront avoir les capacités financières d’adapter leur lieu de vie à leurs besoins. Or, bon nombre auront du mal à joindre les deux bouts et n’auront pas les finances pour financer les aménagements nécessaires.
Le leader du viager sera demain le roi de “l’or gris”
Les seniors ont plus de 3,500 milliards d’euros de patrimoine immobilier. Ils sont pour ainsi dire assis sur une mine d’or !
En effet, un démembrement juridique leur permettrait de récupérer 50 % à 70 % du montant de leur bien tout en restant chez eux.
Les farouches crieront au scandale « Le viager ? C’est un pari sur la mort ». Et sous couvert de fausse moralité, on préfère donc emmener nos aînés dans un EHPAD mais ne serait-ce pas un mouroir pour eux ?
Côté vendeur, figurez-vous, il s’agit d’un pari sur la vie, un pari sur le bien vieillir chez soi, puisqu’ils peuvent utiliser l’argent pour faire des travaux d’aménagement et payer leurs soins à domicile (sans être un fardeau financier pour leurs enfants).
L’aléa fait peur ? Que les investisseurs soient rassurés : il existe le viager occupé sans rente ou appelé également “viager occupé 100% bouquet”. Vous payez un montant cash (entre 50 et 60 % de la valeur vénale du bien) et comme par magie, l’inconvénient de la rente disparaît à tout jamais. C’est éthique, socialement responsable et vous aidez nos aînés à rester dignes le plus longtemps possible chez eux.
Le viager sera la solution pour le bien vieillir chez soi.