L’assurance habitation souvent considérée uniquement comme une dépense prend tout son sens en cas de sinistre.
De fait, le coût de ces-derniers relègue généralement le montant des cotisations au rang de dépenses dérisoires lorsque l’assurance prend le relai.
Pourtant, une erreur lors de sa souscription peut coûter cher…très cher.
PREMIÈRE ERREUR : PRÉCIPITER SA DÉCISION
Même si vous aimeriez faire bien d’autres choses que d’étudier une assurance habitation, vous avez tout intérêt et avantage à ne pas expédier trop vite cette responsabilité importante pour vous et votre patrimoine.
Ainsi :
- Prenez le temps de lire le contrat qu’on vous propose ;
- N’ayez pas peur de poser des questions pour vous faire expliquer tout ce que vous n’êtes pas certain de comprendre ;
Pour faciliter le processus, ayez en main votre acte de vente notarié lors de l’appel avec votre courtier.
Plusieurs informations se retrouvant dans ce document vous serons demandées.
De même, et si vous n’êtes pas propriétaire, prenez le temps de contacter votre propriétaire s’il vous manque certaines informations.
DEUXIÈME ERREUR : SE FOCALISER EXCLUSIVEMENT SUR LE PRIX
Plutôt que d’arrêter immédiatement votre choix sur l’assurance habitation la moins chère, prenez le temps d’étudier en détail le contrat pour choisir le meilleur rapport protection/prix, et celui qui correspond le mieux à vos besoins :
- Quel type de logement souhaitez-vous assurer : une maison, un appartement, une location, une colocation ?
- Êtes-vous propriétaire ou locataire?
- Êtes-vous travailleur autonome?
N’oubliez pas de bien lire les exclusions, qui correspondent à toutes les situations dans lesquelles l’assurance ne s’appliquera pas. Soyez particulièrement vigilants en étudiant les franchises et les plafonds d’indemnisation.
Attention, une offre de prime très attrayante peut prévoir une franchise élevée, un plafond d’indemnisation trop bas ou des exclusions trop larges. En cas de sinistre, vous pourriez avoir une mauvaise surprise !
TROISIÈME ERREUR : REFUSER PAR PRINCIPE TOUT AVENANT
Dans l’idée de payer le moins cher possible, il pourrait être tentant de refuser tout avenant (ajout à la police de base) que le courtier pourrait vous suggérer.
Peut-être n’en avez-vous pas besoin, mais prenez la peine de les examiner.
En général, l’assurance habitation couvre les risques usuels : feu, incendies de forêt, vent, grêle, foudre, explosion, émeute, vol, vandalisme, fuite ou débordement d’aqueduc, de baignoire, de toilette, de laveuse ou de lave-vaisselle.
Mais attention : les refoulements d’égout, les inondations, la piscine ou le spa extérieur ne sont pas couverts et exigent une protection supplémentaire.
Les animaux, les bijoux ou les objets d’art peuvent aussi mériter une attention particulière, car les contrats standards prévoient souvent une couverture limitée pour ce type de possessions.
En ce sens, il pourrait être adéquat ou prudent d’ajouter certains avenants à votre contrat.
Pour décider si tel est le cas :
- Évaluez avec votre courtier d’assurance habitation votre situation et votre patrimoine ;
- Essayez d’anticiper toutes les situations auxquelles vous pourriez être amené à faire face – catastrophe naturelle, conflit de voisinage, dégât des eaux, incendie… ;
- Pensez à l’état d’esprit dans lequel vous vous trouveriez si vous étiez victime d’un sinistre, et à ce que vous attendriez de votre assurance à ce moment-là.
QUATRIÈME ERREUR : SOUSCRIRE DES CONTRATS D’ASSURANCES CHEZ PLUSIEURS COURTIERS
Il est habituellement préférable de souscrire vos différents contrats d’assurances (habitation, automobile, résidence secondaire…) chez le même courtier.
Cela facilitera vos paiements mensuels et vos démarches administratives.
En plus, votre courtier pourrait vous faire bénéficier d’un rabais en combinant vos assurances habitation et automobile auprès du même assureur.
CINQUIÈME ERREUR : MENTIR (OU… NE PAS TOUT DIRE)
Ne pas dire toute la vérité à votre courtier au moment de souscrire une assurance habitation serait une très mauvaise idée.
Par exemple, omettre de déclarer des activités professionnelles à votre domicile pourrait, dans certains cas, invalider votre assurance. Si vous êtes travailleur autonome et que vous travaillez de chez vous, avisez-en votre courtier afin de vous assurer que vous avez les bonnes protections.
Cacher des problèmes que vous avez eu dans le passé avec votre résidence pourrait aussi vous placer dans une bien mauvaise position si un problème similaire survenait de nouveau.
Vous êtes tenu de maintenir cette transparence pendant toute la durée de votre contrat.
L’assuré a l’obligation d’informer son assureur de tout changement qui pourrait modifier l’évaluation faite du risque au moment de la signature du contrat.
Par exemple :
- Si votre nouveau conjoint (ou… un animal domestique !) emménage chez vous, faites réviser votre contrat ;
- Si vous décidez de refaire la toiture, téléphonez à votre courtier.
Choisir une assurance habitation bien adaptée à vos besoins vous permettra de dormir tranquille.
Il convient pour ce faire de solliciter les services d’un courtier qui se fera un plaisir de vous accompagner dans cette recherche qui peut parfois sembler difficile, fort de sa connaissance du Marché et des différentes offres proposées.