Après plusieurs mois de déclin, les prix de l’immobilier semblent se stabiliser depuis le printemps dernier et devraient continuer à stagner jusqu’à la fin de l’année 2024, selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim).
Le constat est encourageant pour le marché immobilier, comme l’indique la dernière note de conjoncture de la Fnaim publiée le 19 septembre.
Entre mi-2023 et février 2024, les prix ont enregistré une baisse de 5 % à l’échelle nationale. Cependant, au cours des douze derniers mois, cette baisse a ralenti à 2.20 %.
Ce cycle de déclin touche presque tout le territoire, y compris les zones touristiques telles que les stations balnéaires et de ski. Les dix plus grandes villes de province ont vu leurs prix diminuer de 5.30 % sur un an, tandis que Paris a connu une chute encore plus marquée de 6.70 %.
La Fnaim souligne que la forte augmentation des taux des crédits immobiliers en 2022 et 2023 a conduit à cette baisse, permettant ainsi de préserver la capacité d’achat des acquéreurs.
Pour les propriétaires vendeurs, la bonne nouvelle est que le marché commence à se redresser.
Les prix de l’immobilier se sont stabilisés depuis le printemps, atteignant en moyenne 2,937 euros par mètre carré en septembre, tous types de biens confondus. Cela représente une légère hausse de 0.30 % sur les trois derniers mois. Une tendance similaire est observée en Île-de-France (+0.90 %) et en Province (+0.20 %), où les prix moyens s’élèvent respectivement à 5,557 euros et 2,382 euros par mètre carré.
La Fnaim prévoit que cette stabilisation des prix devrait se maintenir au moins jusqu’à la fin de l’année 2024.
Selon leurs analyses, un véritable rebond des prix ne se produira pas tant que les volumes de transactions ne commenceront pas à augmenter de manière significative.
La reprise du marché ne devrait pas intervenir avant 2025, lorsque les primo-accédants retrouveront une meilleure capacité d’achat. Cela pourrait se concrétiser rapidement, car les taux de crédit devraient continuer à diminuer, s’approchant de la barre des 3.20 % d’ici la fin de l’année.
La situation s’améliore également en ce qui concerne les transactions.
Bien que le nombre de ventes immobilières ait chuté de 21 % en juin par rapport à l’année précédente (avec seulement 792,000 ventes), la baisse sur douze mois devrait se limiter à 8 % d’ici la fin de l’année 2024.
La Fnaim note que, bien que la baisse de l’activité se prolonge, son rythme ralentit. Cette tendance vers une stagnation à un niveau bas devrait se poursuivre dans les mois à venir, en lien avec la stabilisation de la production de crédit.